Il a pour objectif de promouvoir la santé des élèves, leur équilibre et leur bonne insertion à l’école.
C’est un lieu d’accueil, de conseils et de prise en charge d’urgence pour les élèves.
Son rôle est également de les sensibiliser aux questions de santé.
Le service santé participe à la mise en place des PAI, PPS avec le directeur ou le proviseur.
L’accueil de l’élève nécessitant de soins physiques, psychologiques ou relationnels pendant la journée scolaire.
La prévention des maladies transmissibles à l’école en appliquant des protocoles sanitaires.
Le contrôle des maladies chroniques, des régimes alimentaires et des problèmes psychologiques des élèves en suivant les indications du médecin traitant ou du thérapeute.
L’éducation à la santé à travers les Programmes de Prévention et d’Éducation à la Santé (Alimentation, toxicomanies, SIDA, Sexualité…) en collaboration avec les représentants des enseignants et les parents.
Le dépistage d’anomalies pouvant avoir une répercussion sur la scolarité, lors des examens de santé scolaire effectués aux élèves de GS et 3ème.
si votre enfant a une température supérieure ou égale à 38°C il doit rester à la maison jusqu’à ce qu’il n’ait plus besoin de traitements antipyrétiques. Attention, la prise de température par voie axillaire (sous le bras) ou buccale nécessite une majoration de la température de 0,5°.
Si votre enfant a un « gros rhume » accompagné d’écoulement nasal avec maux de tête, nausées ou toux importantes, il doit rester à la maison.
Si votre enfant a les yeux rouges avec démangeaisons et/ou écoulement purulent, il faut consulter votre médecin avant de l’envoyer à l’école.
En cas de maux de gorge légers sans autres signes, l’enfant peut venir à l’école. Si les maux de gorge persistent et sont accompagnés de points blancs ou rouges au fond de la gorge, ou s’il l’enfant a de la fièvre, il faut consulter votre médecin.
Si votre enfant a une éruption cutanée dont la cause est inconnue ou qui risque d’être en rapport avec une maladie contagieuse, il faut vérifier auprès de votre médecin avant d’envoyer votre enfant à l’école.
L’enfant doit rester à la maison au moins 24h après le dernier épisode.
La dengue est une maladie virale, transmise par un moustique (Aedes aegypti).
L’intensité des symptômes peut être très variable en fonction de chaque personne et en fonction du virus. Parfois, on peut avoir des symptômes très légers et ne même pas se rendre compte qu’on est infecté. Mais, le plus souvent, on a une fièvre qui dure 5 jours à 6 jours, avec des douleurs dans les muscles, des nausées ou des vomissements, des diarrhées, des maux de têtes, etc. Dans la moitié des cas, une éruption apparaît vers le quatrième jour de fièvre, du tronc vers les extrémités. Après la fièvre, il peut y avoir parfois une fatigue qui persiste pendant plusieurs semaines avec des signes de dépression (le « post-dengue syndrome »).
Parfois, la dengue évolue vers une forme grave, « la dengue hémorragique ». Vers le troisième jour de fièvre, les plaquettes (qui assurent habituellement la coagulation du sang) se mettent à baisser. Si la baisse des plaquettes est trop importante, des saignements peuvent apparaître (saignements de nez, de gencive, voire des hémorragies digestives graves). On ne sait pas très bien quels facteurs favorisent l’apparition de formes graves, mais le risque semble plus élevé en cas du deuxième épisode de dengue que lors du premier.
Les moustiques Aedes aegypti piquent surtout la journée. Mais avec un pic d’agressivité à l’aube et à l’aurore. Pour éviter d’attraper la dengue, la prévention repose essentiellement sur la protection contre les piqûres de moustique (vêtements longs, répulsifs, moustiquaires pour dormir).
Il n’y a pas de traitement spécifique pour la dengue. Le traitement consiste essentiellement à traiter les symptômes : bien s’hydrater et prendre du paracétamol (Panadol*) pour la fièvre ou pour les douleurs. Il faut absolument éviter de prendre de l’aspirine qui risque d’augmenter les risques de saignements, ou des anti-inflammatoires (type ibuprofène). Un suivi quotidien des plaquettes par prise de sang permet de surveiller l’évolution. En cas de formes hémorragiques, une transfusion de plaquettes est envisagée lorsque le taux de plaquettes devient trop faible ou qu’apparaissent des saignements.